L’Echo d’un instant

Parution le 2 octobre 2020

Auteur / autrice Estelle Granet

EAN 9782490580088

Pages 212

Enfant, Eduardo a été témoin des atrocités liées aux conflits pour la terre au Brésil. Un traumatisme qu’il s’applique à étouffer dans une vie bien réglée, à l’abri des autres et du tumulte du monde. Une rencontre va pourtant ouvrir une brèche dans ses défenses et lui faire espérer un nouvel avenir. En vain. La blessure amoureuse, la rancœur, la souffrance enfouie au fond de sa mémoire se conjuguent pour l’amener à perpétuer l’horreur. En pleine dictature militaire, la lettre anonyme qu’il écrit dans la rage signe l’arrestation de la femme qu’il désire.

Ce roman, d’une grande puissance évocatrice, soulève la question des traces laissées par des scènes d’horreur et la difficulté à s’en libérer vraiment. C’est aussi une magnifique réflexion politique et philosophique sur les ravages causés par les dictatures, qui se transmettent d’une génération à l’autre. Comment vivre avec ce qui a été commis et ce qui a été tu?

16€ prix public

Commander par mail à : contact@editionslechantdesvoyelles.com 
-30% pour les libraires

Qui est Estelle Granet ?

Ethnologue de formation, Estelle Granet a vécu au Brésil et écrit un ouvrage documentaire sur le budget participatif de Porto Alegre. Elle a reçu le prix de la nouvelle d’Angers pour Sept fois presque rien. Elle vit à présent à Lille où elle anime des projets littéraires et artistiques avec des habitants de la région. L’Echo d’un instant est son premier roman. Son site Internet : www.estellegranet.com

Avis des lecteurs

4 avis pour L’Echo d’un instant

  1. JM Lahoreau

    Je viens de finir L’Echo d’un instant, ouvrage qui m’a tenu en haleine. J’ai dù m’adapter au découpage temporel du roman, découpage qui trouve sa justification au fur et à mesure et qui  entretient comme un suspense.  J’ai aimé le style; en quelques mots, quelques lignes tout est suggéré, l’univers dramatique se met en place et apparait l’inéluctable… Les personnages prennent très vite de l’épaisseur et de la véracité et eux aussi redoutent et se précipitent pourtant vers le drame. Au-delà du côté politique sur les effets d’un régime dictatorial, qui donnent froid dans le dos, EDUARDO est envahi par des délires quasi-paranoïaques qui le font se précipiter vers l’irréparable, l’insupportable; où ses justifications sont illusoires et inopérantes. Quant aux dernières résolutions de la petite ADELINA ,elles nous font craindre sinon la reproduction, au moins la grande difficulté à se défaire, se départir des emprises et des destins familiaux. On ressent la pression du régime de dictature, qui n’autorise aucune faiblesse, dont les conséquences sont souvent fatales. Bravo l’auteure, les personnages nous laissent dans la crainte et le malaise.  On en vient à souhaiter que tous les  Eduardo souffrent autant  que celui du roman ; piètre satisfaction de justice qui ne rend rien aux victimes.
     Cordialement.
    JM Lahoreau

  2. Brigitte MAUBOUSSIN (client confirmé)

    Une fois ce roman commencé, j’ai dû le terminer en très peu de temps. Une fois fini, les personnages, devenus familiers, restent présents.
    J ai aimé tous ces personnages avec beaucoup de compassion. Les différentes écritures qui leur donnent corps sont proprement épatantes.
    Il y a quelque chose de theatralement tragique dans cette histoire dont le fond politique n’est qu un point de repère. Mais au fond, ces personnages sont universels.
    Bravo !

  3. Philippe Ponchon

    Un roman très original qui m’a immédiatement emporté vers un autre continent et des personnages campés avec finesse qui nous deviennent vite attachants. Le rythme est là, la tragédie prend forme et l’on attend avec impatience le dénouement comme dans les meilleurs thrillers. Un grand bravo! Je recommande vraiment la lecture de « L’echo d’un instant » qui continue à résonner dans la tête du lecteur bien après la dernière page lue…

  4. Virginie PERROTTE SOURIEAU (client confirmé)

    Une histoire forte, très prenante et remarquablement conduite.

Ajouter un Avis

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Extrait

Il se tient dans un fauteuil de velours brun, choisi pour son élégante sobriété. Un fauteuil digne et sérieux pour un homme du même acabit. Pas du genre à s’affaisser dans les coussins pour somnoler après un bon repas. Eduardo est toujours bien assis, le dos droit, soutenu par le dossier. Sur le guéri- don, à côté du fauteuil, se trouve le journal qui, dans quelques minutes, sera ouvert à la page économique puis, sans doute, à la page des sports. Parce qu’on est dimanche et qu’il peut s’autoriser un peu de détente.

Retour en haut