Le Désarroi de l’Enfant de Chœur

Paru le 15 novembre 2018

Auteur/ autrice

9782490580019

176 pages

Le Désarroi de l’Enfant de Chœur

Paul est un enfant heureux, il aime jouer, rire, courir et est fier d’être scout d’autant que les activités le passionnent. Quand il devient aussi enfant de chœur, c’est encore mieux. Sauf qu’un certain père Ménager a des vues sur lui. Après s’être fait aimer de toute la communauté paroissiale et de la famille de Paul qui le reçoit régulièrement, ce prêtre sans scrupule envoûte le jeune garçon et ne lâche plus jamais son emprise sur lui.
L’emprise ce pourrait être le sujet de ce livre. Personne ne peut croire que cet homme si charismatique soumet un jeune garçon à ses pulsions féroces. La hiérarchie catholique pour sa part s’obstine à étouffer cette affaire.
Trente ans plus tard, Paul se souvient et comprend qu’il doit agir, il ne peut laisser les autres victimes s’exposer seules, il est des leurs.
Après un temps d’incrédulité, sa mère finira par le soutenir et plus encore, un jeune séminariste, témoin d’une de ces scènes d’abus sexuels. Son ami Vladimir, scout comme lui et toujours à ses côtés, sera pour finir son avocat et son défenseur, pétillant d’idées et d’humour.
Ce livre est une œuvre romanesque, construite à partir de témoignages de personnes abusées dans leur enfance. Comme l’a dit un prêtre psychothérapeute, on entend les victimes, mais on ne les écoute pas. Le Désarroi de l’enfant de Chœur se place à la hauteur d’un enfant, confiant puis terriblement violenté. Son histoire est celle d’un enfer quotidien, qui l’emprisonne et le marquera à jamais…

Elisabeth Motsch

Qui est Elisabeth Motsch ?

Elisabeth Motsch est éditrice et écrivaine. Elle a publié des romans, des nouvelles, un essai, des traductions littéraires et des livres pour la jeunesse (voir le site elisabethmotsch.com).

Dans la foulée de mai 68, elle a partagé l’engagement des féministes du MLF et ouvert une librairie de femmes, Carabosse, associée à un café littéraire, Barcarosse. Plus tard, elle a participé à la création d’un lycée autogéré et public. Devenue autrice, elle continue à s’engager, entre autres auprès des personnes autistes. Elle est mère de trois garçons avec qui elle partage des goûts artistiques.

16 € -30% pour les libraires

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Critiques & Médias

Babelio

Ce livre est une œuvre romanesque, construite à partir de témoignages de personnes abusées dans leur enfance. Comme l’’a dit un prêtre psychothérapeute, “on entend les victimes, mais on ne les écoute pas”. Le Désarroi de l’’Enfant de Choeœur se place à la hauteur d’’un enfant, confiant puis terriblement violenté. Son histoire est celle d’’un enfer quotidien, qui l’’emprisonne et le marquera à jamais.

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Jean-Pierre Vialle

Toutes les situations sont dépeintes avec pudeur et retenue, sans aucun voyeurisme. Elles ne constituent nullement l’essentiel du livre…juste quelques lignes. Non l’essentiel se trouve dans les réactions – qui évoluent avec le temps – de Paul, de ses parents, de ses copains, des amis bon chic bon genre de la famille, ces amis presque intégristes, mais aussi, les réactions de la hiérarchie du clergé, et de jeunes séminaristes qui risqueront toute leur vie religieuse pour dénoncer les actes du prêtre.

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L'Avenir

La pedophilie dans l’Eglise catholique

Le roman Le Désarroi de l’Enfant de Choeur paraît au moment où sort Grâce à Dieu, de Ozon, sur nos écrans belges ce 3 avril et en pleines turbulences de la condamnation du cardinal Barbarin. Elisabeth Motsch, qui a créé la nouvelle maison d’édition Le Chant des Voyelles, raconte le parcours douloureux d’un enfant de choeur pris dans les mailles du filet d’un prédateur à l’ombre de la sacristie. C’est écrit au scalpel. L’Eglise y passe maître dans l’art de la dissimulation. DZ.

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Aydora

L’écriture est juste, Elisabeth Motsch déploie une grande sensibilité dans ce livre. Les mots ne sont pas dans l’exagération ou le sensationnel. Les faits sont relatés avec une réalité douloureuse. On se sent petit face à tant d’horreur. Elle arrive à nous faire comprendre les mécanismes entourant l’emprise mise en place par le père Ménager pour profiter de sa proie. Les mots chuchotés, les gestes déplacés, et l’incapacité pour cet enfant de réagir.

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Extrait

L’orgue électrique annonce la fin de la première messe. Accords graves et maintenus. L’officiant, suivi de l’enfant de chœur, rapporte le calice et la croix dorée à la sacristie. Un mince filet de lumière se glisse dans la petite pièce par le vitrail losangé, vert et jaune sale. Cela ne permet pas d’y voir très clair mais n’empêche pas de disposer la chasuble brodée d’or sur le gros meuble à tiroirs et le précieux calice dans sa boîte doublée de velours bleu.Le prêtre tire une vieille chaise paillée derrière le meuble volumineux, s’assoit et fait signe à l’enfant de chœur de venir. L’enfant ouvre de grands yeux et obéit. Ils n’échangent pas un mot. D’un geste de la main, le prêtre le fait asseoir sur ses genoux. Une forte odeur de naphtaline s’échappe du placard ouvert. Les murs gris les enserrent comme une camisole de pierre. Le silence est total.

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