Les Cendres du glacier

Paru le 4 septembre 2023

Auteur/ autrice

9782490580163

236 pages

Les Cendres du glacier

Un livre à mettre entre toutes les mains!

Dans ce recueil, Laura lapadre nous emmène à la rencontre d’humains, d’animaux et de plantes qui font face aux dérèglements du monde. Les cendres du glacier racontent des histoires tristes ou heureuses, étranges ou cocasses, où les êtres sont confrontés au réchauffement climatique, aux atteintes contre l’environnement, au développement absurde des activités humaines, à l’inacceptable souffrance animale, aux délires mégalomaniaques des décideurs.

Après L’Odyssée de Livia, qui a eu le prix Découverte du jury du Cercle leonardo da Vinci, Laura Iapadre nous propose un voyage initiatique dans le monde du vingt et unième siècle, de la Chine aux Etats Unis, en passant par l’Inde, l’Islande, le Brésil ou la Casamance.

Laura Iapadre

Qui est Laura Iapadre ?

Laura Iapadre est née en 1995. A côté d’un travail en entreprise dans le domaine des resssources humaines, Laura Iapadre poursuit ses activités de création littéraire. Très concernée par les questions environnementales, elle exprime ses craintes et ses espoirs dans ses nouvelles littéraires.

18 € -30% pour les libraires

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Critiques & Médias

Caramiga (Babelio)

Un voyage tragique autour du monde, voilà ce que nous propose ce livre. Ces quatorze nouvelles sont toutes différentes et nous font voyager et réfléchir à la situation actuelle de notre planète, de la vie humaine et des ses actions sur la nature.
Malgré le côté tragique de toutes ces histoires, ce livre se laisse facilement lire et nous donne à voir la beauté de la vie et nous laisse un espoir que nous saurons voir la dernière étincelle et la raviver avant la catastrophe finale.
Un très beau livre….

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LudsG (Babelio)

A travers ces nouvelles, Laura Iapadre nous offre une réflexion sur les folies humaines qui mettent en péril notre planète (destruction des écosystèmes, maltraitances animales, pollution des milieux marins et bien d’autres encore). On passe d’une histoire à une autre, d’un continent à un autre, d’un bouleversement à un espoir possible, autour d’une écriture fluide et riche. C’est un ouvrage que je recommande vivement à tous ceux qui souhaitent être émus, interpellés et incités à réfléchir sur le devenir de la Terre, des êtres vivants et des générations futures.

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Jean-Jacques Guéant, Revue La Grappe - automne-hiver 2023

Voyager loin sans prendre l’avion ?
Aux Etats-Unis, en passant par l’Inde, l’Islande, le Brésil ou la Casamance ?
Et sans prendre le bateau ?
Oui c’est possible et recommandé sous la plume agile de Laura lapadre…
Au gré de quatorze histoires, la nouvelliste nous emmène à la rencontre d’humains, d’animaux et de plantes qui font face aux dérèglements du monde. Comme son titre le laisse deviner Les cendres du glacier nous confronte à des sentiments vivement ressentis entre de grands écarts de températures ou d’horizons. Dans ces moments extrêmes la beauté de la nature impose sa grandeur, ou provoque le tragique. Les êtres se perdent, se retrouvent tandis que la marche des glaciers les interroge en silence.<br>
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Babelio. Diamelee

Ce recueil est un cri du cœur. Un cri d’alerte. Une mise en garde. Les nouvelles sont superbement racontées. Le lecteur se sent messagers de cette détresse de la nature et des animaux. Une détresse sans fin que l’humain balaie d’un revers de la main. Mais, le retour du bâton risque d’être violent. À la hauteur des blessures infligées. Le peu de voix qui se fait entendre est recouvert par la par le bruit de la modernité subie. L’auteure se fait l’avocat du diable. Réussira t-elle à réveiller les consciences? La nature est sacrée et généreuse envers l’humain. Elle n’est pas payée en retour. Le lecteur prend peu à peu conscience des dégâts de la modernité. Le monde courtil à son ex extinction. La prise de conscience sera elle au rendez-vous ? Un très beau recueil à lire absolument.

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Extrait

Les Ailes du Condor

Je m’appelle Wayne, John Wayne Morrison pour être exact. Un nom comme celui-là, ça ne s’invente pas. Destin tracé. Sentier rebattu. Né dans l’immensité désertique des Mojaves, je n’ai pas eu le choix de composer avec cette nature revêche. John Wayne Morrison, l’archétype du californien solitaire, biberonné aux westerns et addict à l’immensité des grands espaces hostiles. J’aime le silence des plaines. Leur couleur brunie par les rayons du soleil. L’odeur roussie des brittlebushes calcinés. L’air étouffant de la vallée qui se raréfie lorsque l’astre se rapproche du zénith. Je n’attends du désert que la tension pal- pable des moments de suspens qu’il accorde à la vie. Ces instants incertains de flottement qui laissent aux derniers récalcitrants des plaines la possibilité de lutter encore pour survivre dans des conditions extrêmes. C’est comme pour les westerns, je n’en retiens que les duels homicides interminables qui se jouent au regard, à la gâchette et à l’instinct. J’aime quand le temps se fige. J’aimerais bien qu’il s’arrête. Comme le désert.Certains gardent de leur enfance le souvenir impérissable d’un idéal familial sacré construit sur les piliers inébranlables du Père, de la Patrie et du Saint-Esprit. Moi, je n’ai pour Patrie qu’un désert aride et stérile. Rien qui pousse ici. Même les mauvaises herbes s’assèchent. Les sols s’épuisent. La seule trace de vie qui résiste encore à l’inhospitalité de ces étendues graveleuses se manifeste sous la forme improbable des arbres de Josué. Paraît qu’ils sont en sursis avec leurs branches biscornues. Une centaine d’années tout au mieux. Comme nous. Pauvres lâches.

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