Pour qui brûlent nos âmes

Parution le

Auteur / autrice Kabira Beniz

EAN 9782490580132

Pages 196

C’est le 2ème roman de Kabira Beniz publié au Chant des Voyelles.

Un petit village de Kabylie dans les années 1990. Une vie pauvre mais paisible où la religion et le patriarcat dominent toutes les relations sociales. Nassira a deux fils qu’elle attend avec impatience. Mais Sélim s’est laissé entraîner dans une spirale terroriste.

Un roman haletant, plein de tendresse et d’humour.

18€ prix public

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Qui est Kabira Beniz ?

Kabira Beniz est née à Casablanca où elle fut professeure d’éducation physique. Elle a voyagé dans le monde entier avant de s’installer en France où elle vit avec son mari et sa fille, exerçant désormais le métier de journaliste régionale. « Mon engagement, dit-elle, est la cause des femmes arabes, premières victimes de l’obscurantisme et laissées pour compte de l’Histoire. »

Avis des lecteurs

1 avis pour Pour qui brûlent nos âmes

  1. Tbilissi Babelio

    Merveilleuse découverte que ce beau roman, et je remercie chaleureusement les éditions “Le chant des voyelles” pour cet envoi. Non seulement la facture du livre est magnifique, mais surtout son histoire est une pépite.
    Il dépeint avec subtilité l’Algérie des années 1990, en pleine guerre civile, dont la population se cherche une identité, tiraillée entre l’envie d’avancer et l’attachement aux traditions, entre la modernité et l’extrémisme religieux.

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Extrait

Prologue

Comme Sélim se rendait chez le barbier avant la prière du vendredi pour rafraîchir sa coiffure et dompter sa barbe, le messager de Dieu qu’il atten- dait depuis plus d’un an se matérialisa sous la forme d’un vieil homme édenté au visage émacié, balayé par des mèches d’étoupe. L’homme vêtu d’une large djellaba en toile écrue lui saisit la manche de sa chemise pour lui tendre une enveloppe de petit format, sans rien dire, et s’éclipsa aussitôt. Sélim ne chercha pas à rattraper le patriarche aux sandales usagées qui avait accompli sa mission. Il attendit que le barbier eut terminé son travail pour ouvrir la missive sur le chemin du retour vers la chambre que son patron lui louait. Un petit bout de papier plié en quatre était à l’intérieur.

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