Remy
L’idée de « comprendre » de l’intérieur une femme arabe pourra sembler à priori incongru au lecteur profane caucasien, qui plus est de sexe masculin. (…) On tremble pour Meryem car elle est « vivante », portée par le style affirmé de l’auteure, de même que les protagonistes qui croisent son chemin, et sa sœur ainée dont le sacrifice précipitera le dénouement d’un parcours erratique et d’une véritable métamorphose de la jeune héroïne en femme.