Marcher sur son ombre
Jouer aux échecs contre soi-même est aussi paradoxal que de marcher sur son ombre, écrivait Stefan Zweig. C’est pourtant ce que Fabien s’obstine à faire dans la cellule de sa maison d’arrêt. Car les échecs effacent le temps. Mais aujourd’hui, le jeu est fini, il doit quitter les lieux, retrouver sa vie d’avant, sa femme,