Le Voile de la mariée

Parution le 1er Mars 2021

Auteur / autrice Kabira Beniz

EAN 9782490580101

Pages 183

Lauréat du Prix littéraire Richelieu de la francophonie

Meryem est une jeune Marocaine heureuse, jusqu’à sa puberté où tout va changer. Son père organise un mariage traditionnel fastueux où la famille engloutit ses économies, Mais la nuit de noces ne se passe pas comme prévu et le mari, atteint dans son orgueil viril, préfère accuser son épouse et la maltraiter.

Elle décide de rejoindre Aïcha, sa soeur aînée qui vit en France. C’est sans papiers et à l’aide de passeurs qu’elle prend la mer. Arrivée à Paris, Meryem se fait femme de ménage sous l’identité de sa soeur, pour une bourgeoise égocentrique, un couple d’homosexuels accueillant et une compatriote prostituée, Ibtissam, qui devient son amie.

Elle fait la connaissance d’un Palestinien en attente d’un droit de séjour. Mais la période n’est pas propice aux étrangers clandestins et il risque l’expulsion tous les jours. Des attentats terroristes éclatent à Paris et Aïcha, musulmane respectueuse des traditions, sera parmi les victimes. Comment Meryem s’en sortira-t-elle ?

Ce roman, où l’on sent la présence de l’autrice, est remarquable par son rythme soutenu, ses personnages hauts en couleur et l’actualité des questions qu’il soulève telles que la vie des femmes dans les pays du Maghreb et les conditions d’accueil des étrangers en France.

Un livre qu’on dévore en retenant son souffle.

17€ prix public

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Qui est Kabira Beniz ?

Kabira Beniz est née à Casablanca où elle fut professeure d’éducation physique. Elle a voyagé dans le monde entier avant de s’installer en France où elle vit avec son mari et sa fille, exerçant désormais le métier de journaliste régionale. « Mon engagement, dit-elle, est la cause des femmes arabes, premières victimes de l’obscurantisme et laissées pour compte de l’Histoire. »

Extrait

Aussi loin que je me souvienne, j’ai eu une enfance de rêve. J’étais la petite dernière, la préférée de mon père, de mon oncle, de mon grand-père, enfin de tous les hommes de la famille. Ils me gâtaient, m’emmenaient partout avec eux, chez les voisins, dans les magasins, au marché, et même dans le cœur battant de la ville ordinairement réservé aux adultes et interdit aux enfants. Je passais mes journées entières à jouer dehors avec les enfants du quartier, mon nom résonnait en écho dans chaque recoin de la médina, clamé par mes camarades de jeu, puis par mes parents inquiets de mon absence à la tombée du jour, qui me laissait harassée et heureuse, comblée d’une volupté totale du corps et de l’esprit que seuls les enfants saouls de leurs jeux peuvent connaître. Je n’étais ni fille ni garçon, je ne connaissais aucune gêne, je n’avais pas de sexe

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